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01.06.23 retour
l’adrénaline pur:
FUJINON XF150-600 sur le curcuit d’Hockenheimring
Le photographe Stefan Lehman a emporté et testé le Super-Tele-Zoom XF150–600 sur le circuit d’Hockenheim en Allemagne. En session sous une météo très changeante, Stefan Lehmann a été convaincu par la performance et la maniabilité de l’objectif.
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Comme Fujifilm a monté des capteurs APS-C dans ses appareils X, je reviens rapidement sur l’équivalent plein format. Un capteur APS-C Fujifilm a un facteur crop de 1.6. Les paramètres de focale génériques sur les objectifs se rapportent au plein format. À cause des variations de parcours de la lumière de l’objectif au capteur, la focale effective peut varier en fonction de la taille du capteur. C’est pourquoi je parle dans mon article de focale de 900 mm. Parce que le XF150-600 a une focale maximale de 600 mm, mais qui donne environ 900 mm avec un facteur crop de 1.6.
Ma focale préférée, c’est le 85 mm. Mais si la Lune daigne se montrer sous ses plus beaux atours, et qu’il se trouve que je traîne vers Champex-Lac pour le weekend, un super téléobjectif comme celui-ci est une merveille.
Comme je suis photographe de métier et que je veux toujours avoir un super téléobjectif sous la main, je me suis acheté le XF150–600, que j’ai emporté pour un projet photo sur le circuit automobile d’Hockenheim en Allemagne. Des bolides, une météo changeante et une absence d’accréditation de photographe de piste nous ont mis, moi et mon équipement, face à des conditions pour le moins challenging. Et pourtant : le résultat est là !
Les courses de GPL se déroulent un peu différemment des courses de Formule 1. Il s’agit en l’occurrence de conserver un temps aussi constant que possible sur ses tours. Ce n’est pas la première voiture arrivée qui gagne, mais celle dont les tours sont les plus réguliers. On concourt avec des modèles du marché adaptés aux pistes d’un circuit de course.
Même avec un 85 millimètres, un weekend de courses comme celui-ci présente bien des sujets
GFX100S & 110mm f2
En termes de météo, ce weekend m’a posé tous les défis possibles. Du ciel bleu avec un soleil chaud à des pluie torrentielles par des températures froides. Déjà, je suis très content de la résistance aux intempéries de mon Fujifilm X-H2S équipé du XF150–600. Bien que l’objectif et ses 1 600 g soit plutôt léger, j’avais emporté un monopode. Avec le stabilisateur d’image intégré et le stabilisateur du capteur du X-H2S, les prises de vues sont aussi stables qu’avec un trépied. Bien sûr, il est aussi très agréable en main.
La focale du XF150–600 est énorme. Rien que le niveau de détail à 150 mm vous amène au plus près de l’évènement. Surtout si vous vous trouvez sur une immense tribune au bord du circuit d’Hockenheim et que vous attendez avec fièvre les premières voitures qui s’élancent sur la piste. La main gauche retient le pied, la droite s’accroche à la poignée du X-H2S. Par temps couvert, je choisis une vitesse d’obturation de 1/1000 en ouverture 8, ce que me permet cet objectif en zoom max à 600 mm. La vitesse des voitures sur cette section avant le virage atteint environ 150 km/h. Dans mon viseur, je vois même le visage concentré des pilotes et leur casque. J’ai le virage parfait dans mon champ de vision. Les voitures ralentissent en y arrivant et tentent des manœuvres de dépassement ; pour plusieurs véhicules, j’ai réduit un peu la focale. Dans cette lumière un peu tamisée, l’appareil augmente son ISO jusqu’à 2500. Avec le capteur moderne du X-H2S, les photos sont malgré tout géniales.
Le samedi, les nuages se sont faits plus sombres et plus épais. En cas de pluie diluvienne et de conduite plus pondérée, j’ai pu réduire un peu la vitesse d’obturation à 1/800. Sinon, j’ai réglé le zoom un peu en-dessous de 600 millimètres, pour compenser les ouvertures 1-2 stops et faire tomber l’ISO sous 2000. Et les photos en mouvement, c’est-à-dire les prises de vue où le sujet est net mais où le flou de bougé de l’avant et de l’arrière-plan sont visibles, sont un peu plus réussies avec le pied qu’en main.
Le boîtier de l’appareil a bien entendu aussi un rôle à jouer. Je suis très satisfait des performances du Fujifilm X-H2S. Même sans avoir eu besoin des 40 fps disponibles à Hockenheim, je suis séduit par l’autofocus qui était déjà très bien avant. Mais depuis la dernière mise à jour du logiciel V3.0, il a encore été amélioré – il faut absolument l’installer !
Bilan
pour le XF150–600, Fujifilm a retravaillé les possibilités techniques de qualité pour le même prix. Ses dimensions réduites de 31,5 x 10 cm et son poids plume de 1 600 g en font un objectif pratique à emporter partout. Et oui, on pourrait visser un multiplicateur de focale x1,4 ou x2 entre l’objectif et l’appareil sans le surcharger. Ce qui est clairement un argument.
Photos et texte : Stefan Lehmann (WEB / Instagram) au nom de Foto Video Zumstein
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