27.04.23 retour

Des portées impressionnantes, des moteurs imposants et des cabines étroites : aucun problème avec le GF20-35

Ça ira comme ça ? Mauvaise lumière, ouverture fixe f4 et vitesse d’obturation de 1/100 seulement, avec un moyen format GFX100S ?... sans problème, et pour un résultat incomparable même, affirme le photographe Stefan Lehmann.
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2022.10.28 Zumstein Open Days 18

J’ai récemment testé le nouveau GF20–35 f4 pour mon activité de photographe portaits et reportages. Je suis un grand fan du Fujifilm GFX100S, avec son aspect très compact et l’énorme capteur 102 mégapixel. La quantité de détails et la netteté dont cet apparel est capable continue toujours de m’impressionner. Ma distance focale préférée, c’est 85 mm, donc le GF110 f2. Pour mes contrats, en particulier les reportages, j’ai besoin d’un grand angle qui soit pratique. Le 20­–35, avec sa distance focale de départ de 20 mm, propose un grand angle qui correspond (avec un facteur de conversion de 0,79) à un plein format 16 mm. Le GF20–35, sa lentille flexible et sa sensibilité constante f4, est idéal pour cet usage.

Il est évident que le GF20–35 est parfait pour les photos de paysages et les prises de vues en pleine nature ; on trouve déjà de nombreux articles très instructifs en ligne. Pour les images de mon rapport sur l’objectif, j’ai choisi volontairement des photos représentatives des contrats typiques de mon quotidien. Dans le cadre de commandes de clients, je photographie des scènes et des objets pour des galeries en ligne, des magazines ou des impressions en grand format. Pour les portraits, les animaux ou les objets, j’utilise toujours mon GFX, parce que je n’ai pas besoin de 10 images par seconde. Ce qui m’importe, c’est d’avoir une image en haute résolution avec beaucoup de détails. Pour les plus gros sujets, comme les bâtiments ou les terrains, ma focale préférée de 85 mm ne m’est d’aucune utilité si j’ai besoin de montrer des dimensions ou du contexte. C’est là que le GF20–35 et sa plage de focales de 16–24 mm entre en jeu.

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Ian Lienhard, pilote, Chargé de média à la Classic Formation, m’a soufflé l’idée de réaliser un photoreportage bien précis avec le GF20–35 : des moteurs puissants, des envergures à couper le souffle et des cabines étroites.

Aujourd’hui encore je suis ravi du résultat. Les avions sont stationnés dans un hangar, sur une plateforme tournante, et la grande porte ne laisse entrer qu’une lumière voilée. Est-ce que je m’en sors dans ces conditions avec une ouverture 4 ? Oui ! Grâce au capteur moyen format stabilisé du GFX de Fujifilm, je peux travailler sans problème en 1/100. Les 900 g du GFX100S et les 725 g du GF 20–35 sont bien équilibrés dans la prise en main.

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Les lignes directrices tracées sur l’asphalte et les rainures du toit du hangar pris en 20 mm et f4 mettent en exergue l’impressionnante envergure de 14,5 mètres. J’ai pris la même photo depuis le hangar en plaçant l’avion dans le cadre de la porte du hangar. Là aussi, j’ai utilisé les entretoises et leurs néons comme guides. En 20 mm et moyen-format, ça a juste super bien marché.

L’eye catcher incontestable de type d’avions, ce sont ses deux moteurs. Contrairement à ce que j’aurais dû faire pour une prise de vue détaillée, c’est-à-dire changer de lentille, j’ai utilisé le zoom du 35 mm. J’ai défini le cadre dans Lightroom pour optimiser le placement de l’impressionnant moteur en étoile. Sur une image de 12 000 pixels de côté, aucun problème !

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« More than Fullframe », voilà comment Fujifilm décrit sa ligne GFX, équipée d’un capteur pas moins d’1,7 fois plus gros que pour le plein format. Le capteur « Large Format » n’arrive pas tout à fait à la taille du moyen format, mais propose malgré tout une remarquable résolution de 102 mégapixels. Cela correspond à 11 648 x 8 736 pixels en 4:3. Le GF 20–35 offre de très nombreuses possibilités de traitement de l’image. La représentation des détails de l’avion dépend de la précision du placement du fond. Pour cela, je n’ai pas besoin d’un grand bokeh parce que je veux pouvoir voir le contexte de l’objet. Si je voulais travailler ici en 1.4, on ne distinguerait tout simplement plus aussi bien les contours de l’avion. Avec une distance minimale réduite de 35 cm, je peux très facilement jouer avec les perspectives.

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La cabine passager est étroite. Est-ce que je vais m’en sortir avec le 16 mm équivalent plein format ? Les deux pilotes prennent place dans le cockpit. Ce n’est pas seulement étroit, c’est aussi sombre. Peu de lumière parvient à s’infiltrer par les fenêtres. Je décide de régler le temps de pose à 1/160, ouverture 4 et ISO Auto. L’appareil travaille en ISO de 2500 à 5000 et les images sont bluffantes.

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Photos et texte : Stefan Lehmann (WEB / Instagram) au nom de Foto Video Zumstein
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