10.06.22 retour

Avec le GFX100S à 4000 mètres d’altitude

Le photographe Marco Bäni brave l’attente interminable dans un froid glacial pour prendre la photo parfaite du Männlichen.
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Tôt le matin, avant même que le monde ne se réveille, je suis monté dans ma voiture et suis parti en montagne avec mon sac à dos photo bien rempli. Mon objectif ? Photographier les sommets de 4000 mètres fraîchement enneigés avec les 100 mégapixels du Fujifilm GFX100S. D’après l’application météo, mon plan semblait parfaitement fonctionner.

La fascination des 4000 mètres

Depuis Grindelwald, j’ai pris le téléphérique pour monter au Männlichen. Les sommets de 4000 mètres m’ont toujours fasciné : ils sont tellement gigantesques qu’on ne peut pas simplement les « gravir ». Et puis, il y a les glaciers qui les surplombent… Des montagnes recouvertes de neige fraîche – tout simplement magique !

« Les nuages sont un motif très mystique. Ils ont toujours un aspect différent et confèrent une légèreté et une « douceur » à la rudesse des montagnes. »

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Pas de géants en vue

Arrivé en haut, j’ai atterri dans un paysage brumeux et dense. Convaincu que les nuages se dissiperaient dans les minutes à venir, je me suis dirigé vers le point de vue et j’ai tout préparé pour mon projet. Appareil photo prêt, moi prêt, le temps ? Toujours pas prêt… Le brouillard ne cessait de se dissiper, mais les montagnes n’étaient visibles nulle part. Avais-je vraiment fait ce trajet pour rien ?

La patience, clé du succès

J’ai attendu quatre heures entières dans le froid glacial, en essayant de me tenir chaud. Et puis, enfin, l’incroyable s’est produit : En l’espace d’une vingtaine de minutes, les nuages se sont suffisamment dissipés pour que je puisse réaliser parfaitement mon sujet de photo. L’attente en valait la peine.

J’ai dû courir pour ne pas rater la dernière télécabine qui me ramenait à Grindelwald. Essoufflée, mais totalement enthousiaste et reconnaissante pour cette expérience unique, j’ai cliqué sur les photos. La structure des montagnes, la neige fraîche qui les recouvre et l’ambiance nuageuse – même à l’écran, les photos avaient l’air fantastiques !

« Je trouve le traitement des photos en noir et blanc particulièrement passionnant pour les photos de montagne. L’interaction entre l’ombre et la lumière, les contrastes et les formes donne une toute nouvelle signification aux images. »

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Déclaration du GFX 100S :

Je suis ravi de l’appareil photo moyen format Fujifilm GFX 100S. « Avec 100 mégapixels, il faut un trépied » …. Pas du tout ! Grâce au stabilisateur 5 axes qui fonctionne parfaitement, les prises de vue à main levée ne sont plus un problème. Et ce, même avec des motifs ou des ambiances plus sombres. Résultat : des images d’une grande netteté ! Les 100 mégapixels sont convaincants pour les tirages grand format, la plage dynamique de l’appareil est absolument époustouflante : du pixel le plus sombre au plus clair, on distingue des détails parfaits. C’est élémentaire en photographie de paysage, car on prend souvent des scènes en contre-jour.

Raport: Marco Bäni

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