15.08.22 retour

GFX 50S II rencontre le Costa Rica

Dans son travail, Alessandra Meniconzi se concentre sur les origines, les coutumes et la vie quotidienne des peuples indigènes. Elle est motivée par sa passion pour l’interaction entre les lieux sauvages et les cultures anciennes, ainsi que par sa fascination et son profond respect pour les autochtones qui vivent dans des régions isolées du monde. Cela fait plus de dix ans qu’Alessandra Meniconzi voyage dans les endroits les plus reculés du monde. Dans cet article, elle nous donne un aperçu de son voyage au Costa Rica, avec le GFX 50SII dans ses bagages.
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Le GFX 50SII en vaut-il la peine ? C’est la question qui m’a taraudé pendant des mois après plus de 30 ans d’utilisation de Canon. J’ai pris ma décision après avoir regardé les fichiers de l’ancien GFX50S d’un ami. J’ai été très impressionné par la merveilleuse qualité d’image, si bien que je n’ai pas réfléchi une minute et j’ai acheté le nouveau GFX 50S II pour mon projet au Costa Rica.

Pendant le bouclage, on disait que la nature reprenait son espace, mais ce n’était pas vraiment le cas ! Avec la pandémie de Covid-19, le contrôle des zones naturelles a diminué et le braconnage et la contrebande ont augmenté de manière exponentielle.

Nous sommes constamment bombardés d’images et de stimuli visuels de toutes sortes, ce qui peut nous rendre insensibles au problème. Pour attirer l’attention sur ce sujet, il me fallait donc un concept attrayant et original.

Le premier pays que j’ai choisi pour ce projet était le Costa Rica. Ce pays a réussi à inverser la tendance depuis les années 1980, après avoir connu une dégradation et une exploitation extrêmes des terres, et est devenu un modèle mondial en matière de conservation de la biodiversité.

Dans ce projet, les rôles ont été inversés : les braconniers et les contrebandiers deviennent à leur tour des proies. Nous sommes tous des invités sur cette planète et nous avons tous le droit d’y être et de profiter de ses richesses de manière égale. Malheureusement, l’homme tue et détruit souvent non pas par réelle nécessité, mais pour des raisons futiles, qui pèsent ensuite sur l’ensemble de l’écosystème de la planète. L’homme « prisonnier » comme image symbolique de l’humanité qui s’éloigne de plus en plus de la nature avec laquelle elle doit se réconcilier pour la survie de la planète.

La mise en œuvre de mon idée n’a pas été facile en raison de la météo : une fois le montage des masques terminé, je devais attendre le bon moment pour pouvoir prendre les motifs souhaités entre les averses.

Le GFX50SII est le premier appareil photo numérique moyen format que j’ai eu entre les mains. Au début, j’étais très inquiet, car ce n’est pas une bonne idée de travailler sur un projet sans jamais avoir essayé la caméra. Mais dès le premier instant, je me suis senti à l’aise. Lorsque j’ai pris en main le nouveau GFX50SII, je n’ai eu aucun problème d’adaptation, car grâce à son design ergonomique et à sa légèreté (104,2 mm x 87,2 mm – 900 g), j’ai eu l’impression d’utiliser un appareil photo plein format normal. La facilité d’utilisation et la navigation dans les menus sont simples, rapides et intuitives.

La plage ISO native est comprise entre 100 et 12 800. La qualité d’image du GFX 50S II reste très détaillée, même à ISO 1600 et ISO 3200, et le bruit visible a un grain fin et régulier. Pour ce projet, j’ai maintenu les valeurs ISO basses à l’aide d’un trépied afin d’éviter le flou. Il en résulte des images très nettes avec des couleurs riches et une excellente tonalité.

« Lorsque j’appuie sur le déclencheur de l’appareil photo, mes émotions, ma sensibilité, mon caractère et la façon dont je vois le monde deviennent visibles. »

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Le GFX 50S II propose également de nombreuses simulations de film en couleur et en noir et blanc, la simulation de film Velvia étant ma préférée, car j’adore les couleurs dans mes photos. Pour le projet Costa Rica, j’ai volontairement désaturé les images afin de créer une atmosphère mystique et surréaliste.

Les yeux sont essentiels dans la photographie de portrait, et la reconnaissance précise des yeux/du visage représente un saut technologique important. Pendant mon travail, les yeux/visages de mon sujet se sont automatiquement mis au point, même en cas de faible luminosité.

J’aime le grand écran LCD à l’arrière, mais le second écran sur le dessus du GFX 50S II, un grand écran d’information E-Ink personnalisable, est également très utile. Grâce à cet écran, je contrôle tous les paramètres de prise de vue importants et je peux personnaliser les informations affichées via le menu / configuration / paramètres d’écran /paramètres de l’écran secondaire.

Les touches de fonction sont programmables, bien positionnées et faciles d’accès. J’ai pu attribuer différentes fonctions telles que la balance des blancs, l’ISO, la simulation de film, la zone de mise au point, le mode de mise au point, la correction d’exposition, la qualité d’image, le bracketing, la mesure d’exposition, la stabilisation d’image, le retardateur, le verrouillage AE/AF, etc. Un autre aspect que j’apprécie beaucoup est le menu Q. Il est également personnalisable avec jusqu’à 12 réglages.

L’un de mes objectifs préférés jusqu’à présent est le Fujinon GF 32-64 f/4, un objectif si polyvalent que je peux l’utiliser aussi bien pour les paysages que pour les portraits. Sa robustesse, son excellente qualité de fabrication et sa résistance aux intempéries étaient parfaites au Costa Rica. Le mécanisme du zoom est très souple, l’autofocus fonctionne rapidement et silencieusement. Le contraste et les couleurs de l’image sont bons et la netteté est impressionnante avec beaucoup de détails fins et très peu de bruit.

Les conditions météorologiques que j’ai trouvées au Costa Rica n’ont pas seulement mis mon équipement à l’épreuve, mais aussi moi-même. Les averses tropicales et le taux d’humidité élevé sont les situations les plus frustrantes que j’ai rencontrées. La buée sur les objectifs est un cauchemar !

Grâce notamment à son boîtier en alliage de magnésium résistant aux intempéries, le GFX 50SII a bien réagi et ne m’a pas empêché de prendre des photos. Par mesure de sécurité, j’ai toutefois utilisé quelques astuces pour protéger davantage l’appareil photo :

En résumé, je peux dire que les avantages du passage du DSRL au moyen format ont eu une influence positive sur la qualité globale de mon travail de photographe de portraits et de paysages.

Photo & texte : Alessandra Meniconzi

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