04.12.24 retour

Eat. Sleep. Ride. – avec le X-T50 et Swinde Wiederhold

En été 2024, Swinde Wiederhold se met en route pour un voyage hors du commun – avec son appareil photo et un but bien précis: cette photographe allie des randonnées à vélo intenses et la photographie d’art par lesquelles elle fixe ses impressions. Équipée du nouveau FUJIFILM XT50, elle saisit des paysages remarquables et des rencontres inoubliables à travers toute l’Europe.
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Swinde Wiederhold

Swinde Wiederhold est une photojournaliste et photographe documentaire indépendante allemande vivant en Suisse, où elle travaille aussi bien sur commande qu’à des projets documentaires personnels à long terme. Suivant une démarche sociocritique, elle explore des sujets actuels, souvent dans des régions du monde plutôt oubliées. Son moyen d’expression artistique est ici la photographie.


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Partir à la découverte: un voyage d’été visuel avec le FUJIFILM XT50

L’été approchait, et mon compagnon et moi étions déjà prêts à partir une fois de plus en voyage de découverte. Nous le faisons chaque été, tout un mois – équipés de nos seuls vélos de voyage et d’une tente, poussés par notre nostalgie de la nature, du sport et d’une vie simple. Eat, sleep, ride – c’est le rythme dicté par cette manière de voyager. À chaque fois, nous enfourchons notre vélo immédiatement devant la porte de notre maison et nous pédalons aussi longtemps que nos jambes nous le permettent.

Cet été, nous sommes passés de la Suisse en Italie et en Autriche, poursuivant notre route en Slovénie, puis en Slovaque, en Tchéquie, avec un petit crochet supplémentaire au Danemark. 3000 kilomètres et d’innombrables dénivelés, pour le pur désir de la découverte – un programme tout à fait à notre goût. C’est le massif des Tatras en particulier, «les hautes montagnes les plus petites du monde», qui nous avait motivés à choisir cette route. Les Hautes Tatras constituent la partie la plus élevée des Carpates et font partie d’un parc national. Nous voulions nous y rendre à vélo, puis gravir à pied le Kriváň, le symbole national de la Slovaquie. Avec ses impressionnants 2494 mètres, il fait partie des points culminants de la Slovaquie et des Tatras. L’endroit idéal pour tester nos limites, faire l’expérience de la nature et fixer des souvenirs qui resteront.

Comment concilier le cyclisme intense et la photographie?

Depuis plus de dix ans, je cherche la solution idéale pour combiner mes deux passions. Lors de mon premier voyage à vélo en Argentine, j’avais emporté un reflex avec plusieurs objectifs et un trépied. En conséquence, je n’avançais que lentement et avec peine. À l’époque, cela ne me dérangeait pas, bien au contraire. Je recherchais même littéralement cette manière de voyager. En 2017, lors d’un autre long voyage à vélo de la Suisse au Pakistan, je suis passé à l’appareil photo système XT2 de FUJIFILM, et depuis je suis restée fidèle à cette marque. Il est compact, léger, robuste – c’est ce que je préfère quand je suis en route.

Les deux dernières années, je n’ai pris les photos de nos voyages d’été à vélo qu’avec mon mobile. Étant donné que pour moi, en tant que photographe, un appareil photo est un instrument de travail, je voulais faire une pause pendant mes vacances et ne pas avoir à me préoccuper du choix de l’objectif approprié, etc. Mais je me suis rendue compte à plusieurs reprises que ma tête ne se laisse pas «débrancher» si facilement – c’est comme ça, mon cerveau est entraîné à composer des images. Je poursuis donc ma recherche de la solution idéale pour allier le vélo et la photographie.

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La demande de projet de FUJIFILM est arrivée exactement au bon moment, et je me suis mise en route cet été avec dans mes bagages le XT50 et le nouvel objectif en kit 16–50mm. Cet équipement étant extrêmement petit et peu encombrant, il rentre complètement dans la sacoche avant de mon vélo et est toujours à portée de la main pour les curiosités et les rencontres au bord de la route.

Le projet comportait la demande de photographier le plus possible «out of camera» et d’utiliser les nombreuses simulations de film du XT50. Je me suis conformée systématiquement à cette mission, et j’ai réalisé toutes mes photos uniquement au format JPG. Le défi de faire de notre voyage d’été une expérience de poésie visuelle, par contre, venait de moi-même.

La molette de sélection de la simulation de film est sans nul doute l’élément le plus particulier de l’appareil. Pour moi, en tant que photographe, la prise de vue se concentre plutôt sur les couleurs ou la composition des images. Ceci m’a amenée, pour le choix des photos destinées à ce reportage, à un mélange de noir et blanc et de couleur. J’avais admiré déjà à plusieurs reprises cet élément de composition chez l’excellent photographe Matthias Ziegler. Il est maître dans l’art de faire passer l’atmosphère des lieux qu’il découvre. Il parvient dans ses photos à attirer l’attention et la curiosité sur ce qu’on ne remarquerait pas. Ceci permet à ce qui est caché de raconter autant de choses que ce qui est dévoilé. Pour moi, les œuvres de Matthias rayonnent de paysages épiques, combinés aux détails passés inaperçus au bord de la route et à des intérieurs calmes.

Avec le XT50, l’appareil et la molette de sélection de la simulation de film m’ont facilité cette manière de travailler. Chez nous, les photographes, ceci stimule automatiquement l’aspect expérimental et créatif. Cette approche expérimentale, nouvelle pour moi, a conduit, lors du montage, à la réalisation automatique de diptyques et de triptyques. C’est une méthode précieuse pour entraîner l’œil et la vue, qui, depuis toujours, donne à l’art visuel une dimension supplémentaire, complète le récit et représente divers éléments d’un seul et même sujet. La postproduction fut un cadeau supplémentaire. Je n’avais jamais pu composer une galerie de photos avec une telle rapidité et une telle efficience. À part quelques rares ajustements minimaux de la profondeur et de la hauteur, toutes les images présentées ici ont vu le jour «out of camera». Mes simulations de film préférées étaient jusqu’ici Velvia et Classic Chrome, maintenant, ACROS et Classic Neg. en font indubitablement partie.

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Un mois de cyclisme intense et de photographie passe plus vite qu’on ne pourrait le supposer. Exposé à toutes les conditions météorologiques possibles et imaginables – pluies incessantes, boue, chaleur torride, poussière et soleil –, le XT50 a tout supporté, avec une grande fiabilité. C’est vraiment un appareil robuste.

Ai-je trouvé avec le XT50 le partenaire idéal pour allier le vélo et la photographie?

Je dirais: presque. Du point de vue de la manipulation, je trouve le XT50 un peu trop petit. Pour moi, je préfère la prise en main de mon XPRO2. Si je devais émettre un souhait, ce serait une batterie plus performante, car jouer avec les simulations de film justement coûte un peu plus de temps et d’énergie. Ce que je trouve génial, c’est que j’ai ici la possibilité d’utiliser mes focales fixes. J’imagine bien que le XT50 ne sera pas seulement mon compagnon de voyage à l’avenir.

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J’ai parfaitement réussi à atteindre l’objectif de mon projet de voyage photographique, qui était de créer un récit lyrique de notre voyage à vélo. Cet essai sur notre voyage de l’été 2024 trouve en moi un écho émotionnel, par ces photos, qui capturent la force et la beauté à couper le souffle de la nature, font partager l’atmosphère que nous avons vécue et racontent notre expérience sous un angle unique.

Photo & Texte : Swinde Wiederhold

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